Au lever, il pleut, et il pleuvra toute la journée. La matinée sera de tout repos à lire nos guides de voyages respectifs. Au lunch, la cuisinière nous offre un repas chaud. Puisque je ne veux pas demeurer à l'hôtel toute la journée, je propose à Jean d'aller monter le Grimselpass sous la pluie. Il ne veut pas me suivre par cette pluie. Je lui dis que je suis ici pour le Furka et le Grimsel et que je ne reviendrai pas.
Je demande donc à la cuisinière s'il y a un service de taxis. Pour aller où me demande-t-elle? Pour me monter à Gletsch. Et pourquoi voulez-vous aller à Gletsch sous cette pluie? Pour faire l'ascension du Grimsel.
Elle fera deux ou trois appels et finalement, elle me trouve un taxi qui veut bien me monter à Gletsch, mais il en coûtera très cher me dit-elle, puisque je dois payer son temps depuis un autre village. Mon idée est de me faire monter jusqu'à Gletsch, ascension que j'ai déjà faite hier, et de ce point, faire les 6km et 400m de dénivelé jusqu'à la pancarte du col et redescendre jusqu'à l'hôtel, pour un total de 18km tout rond. Je confirme donc de faire venir le taxi, qui provient de Münster, petite ville à 10km plus loin dans la vallée.
Puisque mon idée a fait du chemin, Jean accepte de relever le défi. Nous attendrons plus d'une heure le taxi à la gare du train. Voici d'ailleurs l'énorme pancarte qui annonce la fermeture des routes vers les sommets, prise hier en allant au restaurant.
Je demande donc à la cuisinière s'il y a un service de taxis. Pour aller où me demande-t-elle? Pour me monter à Gletsch. Et pourquoi voulez-vous aller à Gletsch sous cette pluie? Pour faire l'ascension du Grimsel.
Elle fera deux ou trois appels et finalement, elle me trouve un taxi qui veut bien me monter à Gletsch, mais il en coûtera très cher me dit-elle, puisque je dois payer son temps depuis un autre village. Mon idée est de me faire monter jusqu'à Gletsch, ascension que j'ai déjà faite hier, et de ce point, faire les 6km et 400m de dénivelé jusqu'à la pancarte du col et redescendre jusqu'à l'hôtel, pour un total de 18km tout rond. Je confirme donc de faire venir le taxi, qui provient de Münster, petite ville à 10km plus loin dans la vallée.
Puisque mon idée a fait du chemin, Jean accepte de relever le défi. Nous attendrons plus d'une heure le taxi à la gare du train. Voici d'ailleurs l'énorme pancarte qui annonce la fermeture des routes vers les sommets, prise hier en allant au restaurant.
Une fois le taxi arrivé en gare, le chauffeur qui ne parle ni français ni anglais essaie de nous faire comprendre qu'il ne peut pas monter à Gletsch puisque la route est fermée. Nous lui faisons comprendre que nous payerons ce qu'il faut pour nous monter à Gletsch. Quelques 25min plus tard, nous sommes à l'intersection des deux routes des cols sous une pluie battante.
Nous sommes conscients qu'il y a un risque dans cette aventure, mais nous allons quand même en s'assurant au maximum de sécurité. L'hôtel connait d'ailleurs nos intentions. La pluie peut provoquer des glissements de neige qui se transforment en avalanche. Nous serons à l'écoute des moindres bruits bizarres et le mot d'ordre est de rouler du côté de la vallée pour nous laisser une marge de manoeuvre en cas de glissement.
Avec cette fine pluie, aucune photo durant cette sortie à vélo. Ma caméra de poche n'est pas étanche à l'eau. Toutefois, pour rapporter une preuve de cette ascension, tout sera enregistré sur ma GoPro sur ma tête. Les photos suivantes sont d'ailleurs extraites du film.
Plus l'on monte, moins nous pourrons voir les alentours en comparaison avec hier. Déjà au pied de l'ascension, les nuages couvrent plus de 50% de la montée à tel point qu'à un certain point presque rendu au sommet, on ne verra pas plus loin que quelques mètres devant nous. D'ailleurs j'ai perdu Jean dans les nuages et je suis même passé devant la pancarte du col sans jamais la voir, et elle était qu'à quelques mètres de moi. C'est grâce à mon GPS que j'ai fait demi-tour pour rejoindre Jean pour rejoindre la pancarte dans les nuages.
Nous avons même croisé une déneigeuse qui a ouvert la route avant notre passage. Elle retournait à Gletsch puisque le passage de l'autre côté du sommet n'était pas encore ouvert. Au sommet, la pluie s'est transformée en verglas. Les motos croisées à la montée vont eux aussi redescendre puisque le passage de l'autre côté est fermé au sommet.
Quelle aventure que cette montée. Et en plus, on n'y voyait rien lors de l'ascension comme à la descente. Parlant de descente, elle fut aussi lente que la montée. Le verglas et la pluie ont glacé la surface de la chaussée la rendant glissante.
À partir de Gletsch, la descente toujours sous la pluie était plus roulante. Nous avions hâte de joindre l'hôtel poir une bonne douche chaude et repos en soirée à l'hôtel après un souper dans le même resto que la veille.